Les sociétés de gestion d’actifs revoient leur offre. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que "le contexte de taux bas sur le marché obligataire pousse les gérants d'OPCVM à faire évoluer leur offre» de produits, les orientant davantage vers la diversification et la flexibilité". Selon un professionnel cité par le journal, "la nouvelle génération de fonds s'efforce d'offrir des solutions de placement qui correspondent à des stratégies de gestion de type flexible et diversifié, l'objectif étant de répondre à l'érosion des rendements obligataires».
Cela est constaté au niveau de la collecte, davantage axée vers les OPCVM actions diversifiées, avec près de 14 milliards de dirhams d'encours supplémentaires sur un total de 418 milliards de dirhams pour toute l’industrie. Une industrie qui reste très peu connue du commun des mortels. Comme le note le journal, «les placements des ménages sur ces supports, à fin 2016, étaient 9 fois inférieurs aux montants investis dans le compte sur carnet et les dépôts à terme».
Ces placements, qui offrent un large éventail de possibilités pour l’investisseur, ont la particularité d’être liquides. Le journal conseille «de privilégier les fonds dont les encours, importants et stables, affichent des performances élevées et régulières dans le temps». Il faut aussi prendre en compte la qualité du service offert par la société de gestion en termes d’exécution, de suivi du portefeuille et d’information.
L’Economiste assure que l'investissement en OPCVM se fait essentiellement à court terme, sur 1 à 2 ans. Les placements des ménages sont concentrés sur les fonds obligataires. Le quotidien pense que le contexte de taux bas sur une longue durée pourrait les pousser à prendre un peu plus de risques pour dynamiser le rendement de leur épargne. Il prétend qu’en moyenne, sur les cinq dernières années, les OPCVM diversifiés ont servi une performance annuelle de 7%, alors que les fonds actions ont réalisé une performance moyenne de 10%.