D’un coût global de 230 millions de dirhams (MDH), ce projet, dont l’achèvement est prévu pour fin 2023, intervient suite aux dysfonctionnements fréquents des conduites, entraînant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable des villes d’Oujda, Taourirt, El Aïoun, Sidi Mellouk, ainsi que des commune rurales avoisinantes. C’est ce qu’indique l’ONEE dans un communiqué diffusé hier dimanche 30 juillet.
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Selon la même source, la ville d’Oujda est alimentée actuellement en eau potable à partir des eaux souterraines, qui assurent 63% de la demande et dont la productions est assurée conjointement par l’ONEE et la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO).
Les eaux de surface mobilisées par les barrages de Mohammed V et Machraa Hammadi contribuent, quant à elles, à hauteur de 37% de la demande restante, ajoute le communiqué, notant que le traitement de ces eaux est assuré par une station d’une capacité de 84.000 mètres cubes par jour, avant d’être acheminées via des conduites d’adduction sur un linéaire de 100 km vers les villes précitées.
L’ONEE a, par ailleurs, appelé à la mobilisation collective des citoyens et des différents acteurs pour rationaliser l’utilisation de l’eau dans cette conjoncture actuelle marquée par un déficit des ressources en eau, et ce, à cause du stress hydrique et des années sèches successives observés dans la région de l’Oriental, notant que les services de l’Office œuvrent inlassablement pour assurer l’approvisionnement de la région en cette matière vitale dans de bonnes conditions.