«L’Afrique subsaharienne francophone recèle un potentiel important de développement pour l’industrie cimentière, en raison de la forte croissance économique et du besoin considérable en infrastructures et en construction. Lafarge-Holcim et SNI établiront ensemble un plan de développement qui sera communiqué en temps opportun au marché», confie Hassan Ouriagli, PDG de la SNI, au quotidien L’Economiste qui rapporte ses propos dans son édition de ce lundi 21 mars.
Lors de cet entretien, le président de la holding affirme également que la SNI ambitionne d’accompagner les participations déjà bien établies au Maroc. «Je précise qu’il faut être solide sur son marché local avant d’affronter la compétition internationale, sinon c’est de la fuite en avant», précise le patron.
Concernant le volet endettement, Hassan Ouriagli affirme que, grâce à une gestion efficiente de la trésorerie, à la cession des parts résiduelles dans les sociétés agroalimentaires et au reclassement des parts de la SNI dans la CBAO auprès de la banque, la holding a pu se désendetter fortement en 2015. La dette financière nette a été ramenée à 7 milliards de dirhams, soit un gearing très raisonnable de 15%, ce qui laisse largement à la SNI les moyens d’investir à la fois dans de nouveaux projets et de soutenir le développement de ses participations existantes.
En ce qui concerne le développement d’Attijariwafa bank, le PDG de la SNI souligne que la prochaine étape, pour la 1re banque du Maroc, sera de s’implanter en Afrique anglophone, voire en Egypte. Pour ce qui est de Managem, l’objectif est de consolider ses acquis au Maroc, notamment dans l’argent et le cuivre, et de réussir à atteindre un niveau de production respectable dans l’or en Afrique subsaharienne.