Au Maroc, l’outsourcing est l’un des secteurs les plus dynamiques. Preuve en est, le classement du Royaume sur le podium des trois meilleures destinations d’outsourcing en Afrique, pointe La Vie Éco, dans sa livraison hebdomadaire. Une position que le Maroc peut améliorer, tant il réunit, selon la même source, tous les ingrédients nécessaires pour l’essor du secteur.
Selon l’hebdomadaire, le Royaume dispose d’un vivier de ressources humaines qualifiées, des parcs d’activité de classe mondiale, d’une haute connectivité Télécom et internet et d’un ensemble attractif des incitations gouvernementales. Des qualités louées par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, qui n’ont pas échappé aux investisseurs dans le secteur de l’outsourcing.
Ainsi, de nouveaux investissements ont été annoncés dans le secteur. Ils seront concrétisés dans les trois à quatre années à venir, note La Vie Éco. Dans le détail, il s’agit de quatre mémorandums d’entente (MoU) relatifs à des projets d’investissement dans le secteur de l’outsourcing. Signés le 20 avril à Casablanca, ces MoU prévoient un investissement de 65 millions de dirhams.
A la clé, la création de 5.050 nouveaux emplois directs et stables à l’horizon 2026. Selon l’hebdomadaire, ces projets sont mis en place avec l’appui du gouvernement, notamment le ministère de l’Industrie, ainsi que le département de la transition numérique et de la réforme de l'administration. Concrètement, il s’agit de projets d’investissement dans plusieurs sites d’outsourcing, notamment Tanger, Fès, Rabat, Casablanca et Agadir.
Toujours d’après La Vie Éco, quatre opérateurs internationaux dans le secteur de l’outsourcing vont développer leurs activités au Maroc. Le premier opérateur n’est autre que INTT DATA MOROCCO, société spécialisée dans le service d’ingénierie informatique. Cette filiale de Nippon Telegraph and Telephone s’engage en effet à créer 1.000 emplois dans le cadre du mémorandum d’entente signé cette semaine à Casablanca.
La filiale du groupe FusionBPO, PHONEO, compte, elle aussi, développer ses activités au Maroc. Spécialisée dans l’outsourcing offshore dans le domaine du Business process outsourcing (BPO), le Front Office et le Back Office, elle s’engage pour sa part à créer 2.000 emplois à l’horizon 2026.
La filiale de BELL CANADA, société spécialisée dans la relation client et basée à Fès, s’engage, quant à elle, à créer 1.750 emplois. Le dernier opérateur annoncé est EIDS Maroc, succursale marocaine d’EIDS. Elle opère dans la gestion commerciale et la fourniture de prestations outsourcing. Son engagement, à horizon 2026, est de créer 300 emplois.
«Avec ces nouveaux investissements, le secteur confirme son attractivité qu’il doit à la qualité de son offre adaptée aux besoins des entreprises et à la montée en gamme des technologies de pointe, faisant du Royaume l’une des meilleures destinations technologiques et techniques», soutient le ministre de tutelle, Ryad Mezzour, cité dans les colonnes de l’hebdomadaire.