Après des débuts timides au Maroc, le paiement sans contact (ou paiement NFC, pour Near Field Communication), est sur un trend résolument haussier, notamment depuis que le confinement imposé par la crise sanitaire a boosté son usage auprès des consommateurs.
Cette méthode de paiement a en effet très vite été perçue, à la fois par les commerçants et les clients, comme un moyen de limiter les risques de propagation du virus. En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé avait même encouragé le recours au contactless, considéré comme un geste barrière contre l'épidémie.
Aujourd’hui, le paiement sans contact semble s’installer de plus en plus dans les habitudes de consommation des Marocains. Selon Ismail Bellali, directeur général adjoint du CMI, joint par Le360, «durant le mois de janvier 2021, les paiements sans contact ont atteint 25% des transactions réalisées par les cartes bancaires marocaines». Une proportion amenée à progresser davantage pour atteindre les 50% dans un avenir proche, toujours selon notre interlocuteur. Au début de la crise sanitaire, en avril 2020, cette part n’était que de 10%.
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«Certains établissements bancaires au Maroc sont déjà arrivés à maturité dans le paiement sans contact, avec une part de plus de 50% du paiement contacless dans le total des transactions par cartes», soutient Bellali.
Pour accompagner ce mouvement, le CMI, en accord avec Visa et Mastercard, a décidé de relever le plafond des paiements sans contact sans saisie du code PIN sur les terminaux de paiement électronique (TPE). Ce plafond va passer «très prochainement» de 400 dirhams actuellement à 600 dirhams. Rappelons qu'au plus fort de la pandémie, en avril dernier, ce plafond avait déjà était relevé, passant de 200 dirhams à 400 dirhams.
Le CMI planche par ailleurs sur une autre nouveauté qui devrait prochainement voir le jour: la suppression du ticket papier pour le porteur, afin que la transaction soit dématérialisée de bout en bout.
