Partenariat public-privé: huit projets d'envergure dans le pipe

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Revue de presseKiosque360. Quelques mois après la nouvelle loi sur le PPP, les projets sont légion. Parmi eux, certains projets très importants dont, notamment, l'extension de l'aéroport de Marrakech, la transformation de l'aéroport de Tit Mellil ou encore la construction d'un laboratoire technique automobile.

Le 19/01/2016 à 02h01

La nouvelle loi 86-12 sur le partenariat public-privé (PPP) prend ses marques. Quelques mois après la sortie du décret d'application, le bureau de la Division de la privatisation ne désemplit pas. Actuellement, “huit importants projets d'investissements ont été lancés dans le cadre de ce nouveau dispositif”, affirme Najat Saher, chef de la Division de la privatisation, dans les colonnes de L'Economiste qui rapporte ses propos dans son édition du 19 janvier.

Ces huit projets portent sur divers secteurs stratégiques et nécessitent la mobilisation de lourds investissements. Il s'agit essentiellement d'infrastructures aéroportuaires, avec la construction du second aéroport de Marrakech. Un projet qui nécessite à lui seul un investissement global de 4,3 milliards de DH. Une facture que l'Etat ne peut supporter seul, d'où la nécessité de s'allier au privé. D'ailleurs, l'Office national des aéroports (ONDA) est l'un des plus grands bénéficiaires du modèle PPP. La transformation de l'aéroport de Tit Mellil en plateforme dédiée à l'aviation d'affaires fait aussi partie des 8 projets retenus.

L'Office compte surtout sur cette nouvelle approche de gestion de commande publique pour développer ses capacités en recettes extra-aéronautiques (création de valeur à partir de concessions privées et des contrats commerciaux). Des recettes qui ne représentent que le tiers du business annuel de l'Office, contre les deux tiers réalisés à partir d’activités aéronautiques. Cette création ne peut donc avoir lieu qu'avec le concours du privé.

Outre les chantiers de l'ONDA, les autres projets d'investissements inscrits dans le périmètre de la nouvelle loi portent sur la réalisation d'un laboratoire technique et d'ingénierie destiné au secteur automobile, ainsi que le projet d'extension de l'Institut Pasteur de Casablanca.

Par Sanae El Asrawi
Le 19/01/2016 à 02h01