Les produits de la mer sont aussi affectés par la sécheresse. Ses effets y sont souvent, comme le rapporte L'Économiste dans son édition du jour, plus ressentis que dans l'agriculture. Et ce contexte perturbé par la Covid-19 n'arrange rien. Résultat: les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont baissé de 4% à 905.171 tonnes à fin septembre. Cela a entrainé un recul plus important (-9%) de leurs valeurs à 5,3 milliards de dirhams. Le journal explique cette évolution par la hausse des prix sur le marché de gros et au détail, en particulier pour les petits pélagiques (sardines, maquereaux et anchois) et le poisson blanc (sole, dorade, merlan, pageot...). Et de souligner que les volumes des petits pélagiques, fortement consommés par les Marocains, ont baissé de 7% à 780.000 tonnes et que la contre-valeur a baissé de 6% à 2 milliards de dirhams. Parallèlement, les débarquements de poisson blanc ont significativement augmenté de 17% en volume, alors que leurs valeurs ont régressé de 14% même si leurs prix sont restés stables, à des niveaux élevés. Pour ce qui est des crustacés, L’Economiste relève une baisse aussi bien des volumes à 2.380 tonnes que des valeurs (-34% à 141 millions de dirhams). Le quotidien constate également une hausse faramineuse des prix des fruits de mer sur le marché local, notamment des crevettes et des calamars qui atteignent respectivement 140 et 120 dirhams le kilo.
Par Rachid Al Arbi
Le 23/11/2020 à 21h57