Dans un communiqué publié par la Confédération espagnole de la pêche (CEPESCA) et repris par les médias ibériques, la commission a affirmé que cet accord "garantit le respect du droit international et des droits de l’Homme" et qu’il profitait aux deux parties.
Tout en soulignant sa surprise de constater que l’avocat général a, lui-même, reconnu que son avis comprenait non seulement des appréciations d’ordre juridique, mais aussi politique, la commission fait remarquer que l’avis n’est pas contraignant et espère que la Cour de justice européenne n’en tiendra pas compte.
La commission a, par ailleurs, plaidé pour la négociation des conditions de renouvellement du protocole de pêche actuel qui expire le 14 juillet.
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Pour rappel, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Melchior Wathelet, a émis la semaine dernière un avis indiquant qu'il considérait l’accord de pêche illégal, faisant fi des résultats de l’étude commanditée par la Commission européenne démontrant qu’il profitait avant tout aux régions du Sud. Cet avis a soulevé la polémique en Europe, particulièrement en Espagne où les pêcheurs craignent que cet avis influence la décision de la Cour de justice de reconduire le protocole après son expiration en juillet prochain.