Depuis quelques jours et comme par trop souvent depuis quelque temps, certains médicaments sont difficiles à trouver dans les pharmacies marocaines. La liste des médicaments concernés va de la Dopamine à la Vancomycine, en passant par l’Amikacine et le Phénobarbital injectable. Selon le quotidien économique Les Eco daté du 16 août, le point en commun entre ces produits est qu’ils sont tous vendus à des prix assez bas, variant entre 10 et 30 dirhams. Par ailleurs, le support explique que ces médicaments sont fabriqués par des entreprises qui en détiennent le monopole.
Le quotidien a cherché à comprendre le pourquoi de cette situation, assez délicate. Selon l’AMIP (Association marocaine de l’industrie pharmaceutique), le problème aurait commencé le jour ou le ministère de la santé a décidé de revoir à la baisse les prix de certains médicaments. Aujourd'hui, l'AMIP demande donc une augmentation de la tarification afin que les industriels puissent équilibrer leurs charges. Ainsi, la rentabilité des médicaments sera garantie, ce qui induira forcément une disponibilité sur le marché.
D'ailleurs, rapporte le quotidien, la loi impose un certain nombre de contraintes aux industriels du secteur pharmaceutique. Ils doivent approvisionner régulièrement le marché et garder un stock suffisant. Cependant, le ministère n’a jamais vraiment su imposer ces mesures.
La situation actuelle peut aussi s’expliquer par la forte quantité de médicaments importés. Le Maroc couvre à peine 65% des besoins, un taux qui ne cesse de baisser avec le temps.