Gros trou d'air pour Air France-KLM. Dans son édition en ligne, Les Echos rapporte que «le groupe franco-néerlandais a été frappé de plein fouet par le gel du transport aérien » au point «d’afficher un résultat net négatif de 4,4 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année». Le journal souligne que «les deux compagnies ont transporté 62 % de passagers de moins que l'an dernier sur la même période». Et d’ajouter que «le chiffre d'affaires est tombé à 1,18 milliard au deuxième trimestre, en baisse de 5,84 milliards sur un an».
Le quotidien économique français affirme que le groupe dispose «de 14,2 milliards d'euros de liquidités ou de lignes de crédit pour faire face à la crise et restructurer son activité». Il peut compter, comme l’écrit Les Echos, sur «le prêt garanti par l'Etat français de 4 milliards d'euros et le prêt direct de Bercy de 3 milliards». A cela, il faut ajouter les 3,4 milliards injectés par les Pays-Bas.
Le journal qui cite le directeur général, Ben Smith, qui explique que le contexte pousse le groupe à accélérer sa transformation. Cela a commencé par la dépréciation pour 520 millions d'euros d'actifs en mettant un terme prématurément à l'emploi d'Airbus A 380. Il faudra ajouter à cela la réduction prévue de 6.560 équivalents temps plein d'ici la fin de l'année 2022 chez Air France. Idem pour KLM qui a déjà obtenu 2.000 départs volontaires en équivalent temps plein. 1.100 postes supplémentaires seront également supprimés chez KLM.