Le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine du brut, a perdu 5,7% à 97,13 dollars, et le Brent de la mer du Nord a plongé de 6% à 100,54 dollars.
Ce recul intervient plus d'une semaine après que les cours de pétrole ont atteint un record depuis 2008, dopés par les incertitudes sur l'approvisionnement générées par la guerre en Ukraine.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont décidé d'arrêter d'importer du pétrole en provenance de Russie, troisième producteur mondial de cette matière première.
Par ailleurs, Pékin a annoncé dimanche dernier le confinement de confinement des 17 millions d'habitants de Shenzhen, centre technologique de la Chine, pour faire face à une recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays.
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La Chine étant le plus grand importateur de brut au monde, cette décision représente un manque à gagner en matière de demande, tandis qu'une lueur d'optimisme apparaît concernant les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine
«Le sentiment sur les marchés des matières premières reste déterminé par les gros titres, les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine laissant espérer que les perturbations de l'offre seront minimes», a déclaré Daniel Hynes, de chez Australia & New Zealand Banking Group.
«Cela devrait entraîner une pression accrue sur les prix du pétrole. Cependant, cela ne reflète pas la situation fondamentale, le pétrole russe étant de plus en plus isolé», a-t-il ajouté.