Les Entreprises et établissements publics s'accaparent une part de 51% de cette enveloppe, soit près 101,2 MMDH, suivis du Budget général de l'Etat, des comptes spéciaux du Trésor (CST) et des services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) avec une part de 39% (77,3 MMDH) et les collectivités territoriales (10%, soit 19,5 MMDH), précise cette note publiée samedi sur le site du ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l'administration.
Au détail, les programmes d'investissement financés dans le cadre des CST et non couverts par des transferts du Budget général s'élèvent à 14,37 MMDH et portent principalement sur le renforcement du réseau routier national, le soutien d'actions relevant des secteurs de l'agriculture, des eaux et forêts, de l'élevage, de l'audio-visuel, de l'habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l'aide aux jeunes promoteurs et le financement de programmes socio-éducatifs.
Les programmes d'investissement relevant des SEGMA se chiffrent à près de 297,36 millions de dirhams (MDH).
Lire aussi : PLF 2020: l’Enseignement se taille la part du lion
S'agissant des budgets d'investissement des collectivités territoriales, ils sont consacrés essentiellement à la mise en place des infrastructures destinées à améliorer les conditions de vie des populations.
Les efforts seront concentrés, d'après la note, sur l'extension et le renforcement des réseaux de voirie et d'assainissement, les constructions d'infrastructures culturelles, sportives et de loirs, de marchés et d'édifices publics ainsi que les aménagements de jardins et d'espaces verts. Les dépenses y afférentes sont de 19,5 MMDH.
Par ailleurs, les programmes d'investissement des EPP, y compris ceux du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, couvrent principalement les secteurs de l'énergie, des télécommunications, de l'habitat, de l'agriculture, de l'électricité, de l'eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.