Le projet de loi des finances (PLF 2020) prévoit la création d’un total de 23.062 postes budgétaires. Selon le texte de ce projet de loi, le département de l’Intérieur arrive en tête avec 9.104 postes. Une affectation des plus logiques, quand on sait que ce ministère chapeaute plusieurs importants services et institutions comme la DGSN, les Forces auxuliaires ou encore la Protection civile.
En deuxième position, on retrouve l’Administration de la Défense nationale avec 5.000 postes, puis la Santé (4.000) et le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (1069).
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Mais ce n’est pas tout. Le PLF 2020 dote le ministère de l’Intérieur de 5.564 postes budgétaires supplémentaires pour les fonctionnaires relevant du budget des assemblées préfectorales et provinciales qui seront transférés, au cours de l’année 2020, dans le cadre de l’opération de redéploiement de ces fonctionnaires.
A moindre échelle, Mohamed Benchaâboun fait un cadeau similaire à son collègue Saaïd Amzazi. En effet, le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, disposer de 700 postes budgétaires supplémentaires. Ces postes sont destinés à la régularisation de la situation des fonctionnaires titulaires du diplôme de doctorat qui sont recrutés, par voie de concours, en qualité de professeurs-assistants.
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Signalons que, comme c’est en vigueur depuis plusieurs années, le chef du gouvernement aura à sa disposition 50 postes budgétaires qu’il pourra répartir, selon les besoins, sur les départements et institutions dont les patrons viendront «pleurnicher sur son épaule».
Rappelons que le Parlement (avec ses deux chambres réunies) prévoit une séance plénière, lundi 21 octobre à 19 heures, pour écouter l’argentier du royaume qui présentera le PLF 2020.