Cette contribution, qui s’applique aux sociétés et aux personnes physiques soumises à l’impôt sur le revenu soumises au régime du résultat net réel, concerne les bénéfices annuels imposables égaux ou supérieurs à un million de dirhams. Elle est calculée selon un barème progressif:
- 1,5% pour les bénéfices de 1.000.000 à 5.000.000 de dirhams;
- 2,5% pour les bénéfices de 5.000.001 à 10.000.000 de dirhams;
- 3,5% pour les bénéfices de 10.000.001 à 40.000.000 de dirhams;
- 5% pour les bénéfices supérieurs à 40.000.000 de dirhams.
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Chaque année, cette contribution génère entre 5 et 6 milliards de dirhams, des ressources destinées au financement de la généralisation de la protection sociale. Le PLF 2026 prévoit de poursuivre la mise en œuvre du programme d’aide sociale en faveur de 4 millions de ménages. Il inclut également une revalorisation des allocations mensuelles pour les enfants, comprises entre 50 et 100 dirhams par enfant pour les trois premiers enfants. Cette mesure sera complétée par le déploiement d’une aide spéciale destinée aux enfants orphelins et aux enfants abandonnés pris en charge dans les établissements de protection sociale.
La reconduction de la taxe de solidarité risque de susciter des critiques de la part de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Le patronat s’est régulièrement opposé à la prorogation de cette contribution, initialement conçue comme une mesure «temporaire», qui tend aujourd’hui à se rapprocher d’un impôt permanent.








