Pour le Maroc, le dessalement de l’eau de mer est une priorité

Dr

Revue de presseKiosque360. L’ONEE a annoncé l’opérationnalisation prochaine de deux stations de dessalement de l’eau de mer. Une annonce qui intervient après celle du ministre de l’Agriculture concernant celle de Chtouka Aït Baha.

Le 28/02/2021 à 20h29

Alors que le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, annonçait lors d’une récente visite dans la région la prochaine mise en service partielle de la station de Chtouka Aït Baha, l’Office national de l’Electricité (ONEE) lui emboîte le pas en annonçant à son tour l’opérationnalisation prochaine de deux autres stations similaires, indique La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire. 

Ainsi, la nouvelle station de dessalement de l’eau de mer, qui sera mise en service au deuxième semestre de l’année 2021 à Laâyoune, contribuera à la satisfaction des besoins en eau potable des habitants de cette ville et des centres avoisinants jusqu’en 2040, selon le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi.

Avec un investissement de 370 millions de dirhams, cette station aura une capacité de production de 26.000 m3/j, qui vont s’ajouter aux 26.000 m3/j de la première station et aux 10.000 m3/j d’eaux souterraines, soit une capacité de production de 62.000 m3/j, précise l’hebdomadaire. "C’est un grand projet qui va permettre de satisfaire les besoins en eau potable de 237.000 habitants de la ville de Laâyoune et des centres avoisinants jusqu’à l’horizon 2040", affirme en effet El Hafidi dans les colonnes de l’hebdomadaire. 

Aux yeux du DG de l’ONEE, la réalisation d’une station monobloc de dessalement de l’eau de mer dans la ville de Tarfaya est également une solution "efficace" pour répondre à la demande en eau dans cette ville. Ce projet de renforcement de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Tarfaya est une réalisation de grande importance qui a vu le jour dans un délai très court grâce à l’expertise d’une entreprise marocaine, note pour sa part l’hebdomadaire. 

La forte demande en eau a nécessité la recherche de solutions rapides et efficaces pour satisfaire les besoins de la population de cette ville en cette denrée vitale. Ce projet, qui a nécessité un budget de 8 millions de dirhams, va donc permettre de résorber le déficit de 36% enregistré dans la production d’eau potable et de satisfaire les besoins en eau potable, à court terme, notamment pendant la saison estivale. 

La station permettra, outre l’approvisionnement en eau potable, la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka, par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine. Le projet contribuera ainsi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment des cultures à haute valeur ajoutée, conclut l'hebdomadaire.

Par Khalil Rachdi
Le 28/02/2021 à 20h29