Le Maroc figure dans le top 5 des pays où il fait le mieux vivre pour les retraités français. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco, qui s'appuie sur l'étude 2023 du site spécialisé retraitesansfrontieres.fr, qui place le Royaume à la quatrième position des destinations les plus recherchées.
Le site fait savoir que ce classement est le résultat d’un travail de compilation de statistiques publiques et privées, tenant compte des 12 critères qui importent le plus aux retraités envisageant de prendre leur retraite à l’étranger (coût de la vie, valeur de l’immobilier, climat, qualité des soins médicaux, gastronomie, environnement naturel, patrimoine culturel, sports et loisirs, sécurité, intégration, accessibilité et infrastructures). Cette étude est complétée par l’avis des correspondants retraités français vivant à l’étranger.
Facteur déterminant, «l’étude révèle qu’il est possible de faire des économies de 20 à 40% selon le standing de vie et les habitudes de consommation. Globalement, le coût de la vie pour un retraité est moins élevé au Maroc qu’en Europe, et se situe au même niveau qu’en Tunisie. Il serait cependant plus élevé qu’en Asie du Sud-Est», indique le quotidien.
Sont évoqués, également, les services à la personne, soit «l’un des gros privilèges d’une retraite au Maroc». «À un âge où les tâches domestiques deviennent vite contraignantes, la possibilité de s’offrir les services d’une employée de maison pour préparer les repas, nettoyer la maison et repasser le linge pour quelque 100 euros par mois (à mi-temps) est un luxe accessible», lit-on. Autre critère important, la sécurité.
Concernant les villes, on trouve en premier lieu Cabo Négro, suivie d'Assilah. Rabat est également une cité où il fait bon vivre: elle est appréciée des expatriés pour son atmosphère provinciale, ses infrastructures modernes et sa facilité d’accès depuis Paris. Sont également fortement appréciées les stations balnéaires d’El Oualidia, d’Essaouira, d’Agadir. Mais, bien sûr, Marrakech reste une destination privilégiée.
Bien que le Maroc dispose de plusieurs avantages qui attirent les touristes, le volet santé laisse à désirer. «Les infrastructures sanitaires locales ne sont pas toujours en mesure de gérer les problèmes les plus sérieux. En cas d’accident ou de pathologie grave, il faut impérativement se faire soigner dans les centres hospitaliers bien équipés des grandes villes ou, mieux, se faire rapatrier en France», souligne l’étude.