En 2020, année marquée par le déclenchement de la pandémie de Covid-19, la production d’électricité, comme tant de secteurs, a pris un coup. D’après la dernière note de conjoncture de janvier 2021 de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des Finances, la production locale d’électricité s’est repliée de 4,1% à fin 2020 contre une hausse de 17,2% un an auparavant, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 8 février, pointant principalement du doigt la baisse de 13,8% de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en raison de la crise sanitaire et des impacts sociaux et économiques engendrés par la pandémie.
D’après l’ONEE, la demande d’électricité s’est repliée de -1,4% à fin 2020, la DTFE évoquant, quant à elle, une baisse de 1,5%, ainsi qu’un repli de -5,4% de la consommation d’électricité à très haute tension et haute tension, de -4,8% de l'électricité distribuée aux régies et de -0,4% de la consommation à moyenne tension.
Dans son document, la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) s’est également intéressée aux échanges d’électricité: le solde des échanges d’énergie avec l’Algérie et l’Espagne a affiché une impressionnante baisse de 125%, recouvrant un repli de 57% des exportations et une hausse de 62,8% des importations, l’énergie appelée nette ayant reculé de 1,2% en 2020. Et le journal de rappeler que le Maroc avait acheté pour 2 milliards de dirhams d’électricité en 2018 sous forme d’importations à partir de l’Espagne, avant d’inverser complètement la tendance en 2019 en devenant un exportateur vers le voisin ibérique.
