Le chef du gouvernement a rencontré les syndicats et le patronat. Lors de ce premier round du dialogue social, les partenaires sociaux ont principalement débattu des grandes lignes du Projet de Loi de Finances 2018, nous apprend Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 10 octobre.
A quelques jours de l'ouverture de la session parlementaire d'automne, le projet de budget sera à coup sûr le fait marquant de cette rentrée parlementaire et politique. Et pour cause. Il s'agit, en effet, du premier Projet de Loi de Finances signé par le gouvernement El Othmani.
Représentés au Parlement, notamment à la Chambre des conseillers, les syndicats et le patronat, à travers la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), auront leur mot à dire. Le gouvernement a donc préféré tâter le pouls des partenaires sociaux dans le cadre du premier round du dialogue social.
Les syndicats et la CGEM étaient également invités à soumettre leurs principales revendications. Du côté des syndicats les plus représentatifs, il est notamment question d'une hausse généralisée des salaires dans le public, ainsi que d'une révision de la grille de l'IR (impôt sur le revenu) pour les salariés du privé.
Pour rappel, le chef du gouvernement avait déjà rencontré les centrales syndicales, quelques semaines après sa prise de fonction. Les syndicalistes avaient également rencontré des membres du gouvernement, notamment le ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle et le ministère délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration.