Le digital, dans la publicité commerciale, est potentiellement important. Dans son édition du jour, L’Economiste remarque que «le marché local s’est préparé à cette révolution sournoise». Le journal assure, toutefois, que le débat s’oriente plutôt vers les capacités des annonceurs à prendre la bonne vague et surfer sur cette tendance de marché et sur la e-consommation.
Les défis sont donc nombreux: «la création de contenus adaptés, la disponibilité des ressources humaines, les transformations des organisations internes, avec toutes les ruptures que cela suppose, la conception et l’implémentation des stratégies opérationnelles...».Pour Yasser Monkachi, CEO de Social Impulse, cité par le journal, «l’action des consommateurs sur les marques est une réalité avec laquelle l’univers du marketing et de la communication devra composer». L’agence digitale, basée à Rabat et bientôt à Casablanca d’ici fin 2016, «remet justement toutes ces thématiques au centre d’un séminaire technique prévu le 21 avril prochain». Pour cette opération, l’agence se fait accompagner par le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) et l’Union des agences conseil en communication (Uacc). «Les annonceurs viennent d’ailleurs de finaliser un partenariat avec le cabinet Kurt Salmon pour un accompagnement sur les trois prochaines années». «Le segment draine déjà plusieurs centaines de millions d’investissements. Les annonceurs marocains comprennent de plus en plus les enjeux de la transformation des tendances de consommation des messages publicitaires», explique Mounir Jazouli, président du GAM, dans les colonnes de L’Economiste.
Côté chiffres, les annonceurs marocains indiquent accorder près de 11% de leur budget marketing/communication au digital. «Cela correspond à une amélioration de 2,3 points par rapport à 2014».