Quand la filière équine se met au galop

La championne arabo-barde pommelée (Hajar Loued) 2015 au Salon d'El Jadida. 

La championne arabo-barde pommelée (Hajar Loued) 2015 au Salon d'El Jadida.  . DR

Revue de presseKiosque360. La Société royale d’encouragement du cheval (SOREC) poursuit une nouvelle stratégie. Objectif: promouvoir les métiers du cheval tout en renforçant les infrastructures.

Le 25/11/2016 à 00h13

Résultat de la fusion de deux événements majeurs du calendrier hippique marocain, le Meeting international du Maroc, initié par la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC), est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands rendez-vous hippiques d’Afrique et, indéniablement, une véritable vitrine d’exposition d’envergure pour la filière équine marocaine. C’est ce qu’affirme La Vie Economique, daté du 25 novembre.

Selon l’hebdomadaire, le succès de cette compétition renforce la position de la SOREC en tant que pilier de la filière équine marocaine. Aujourd’hui, la société chapeaute l’organisation des courses domestiques. De 2011 à 2015, quelque 500 courses hippiques supplémentaires pour la catégorie amateur ont été organisées et le nombre de participants chevaux partants a augmenté de 650. Pour cela, l’infrastructure a été mise à jour, avec comme première bataille la rénovation et l’équipement des haras nationaux (chargés de l’encadrement des éleveurs et de la reproduction) et des stations de montée équine. Il est prévu l’ouverture, fin 2016, de l’hippodrome de Marrakech. Et dès l’année prochaine, un centre d’entraînement sera opérationnel à Bouznika.

Autant dire que la stratégie équine, lancée en 2011, commence clairement à porter ses fruits. Selon les responsables de la SOREC, elle se décline en trois axes: le développement des utilisations du cheval, la promotion de la composante courses marocaines et la sauvegarde de la race barbe. Dans cette stratégie, l’accent est mis sur l’élevage et la formation à tous les métiers du cheval. L’objectif est de renforcer les compétences et de promouvoir la filière auprès des professionnels et du public aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.

Par Fayçal Ismaili
Le 25/11/2016 à 00h13