Pour sa première visite au Maroc en tant que dirigeante du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde enchainera des réunions de travail avec les responsables marocains dont le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid, et le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri. Il sera question des réalisations du Maroc notamment en matière d'équilibres macroéconomiques. Akhbar Al Yaoum relève, dans son édition du jeudi 8 mai, que le plus grand exploit réalisé par les financiers du royaume, qui sera présenté à la patronne du FMI, est l'entrée en vigueur de la décompensation de plusieurs produits. Une mesure qui a permis de renflouer les caisses de l'Etat avec plus de 10 milliards DH, au titre du premier trimestre 2014.
Un discours très attendu
Le discours de Christine Lagarde devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE) est très attendu, croit savoir Akhbar Al Yaoum. Les déclarations qu'elle fera à l'issue de ses réunions avec les responsables marocains seront également très suivies. Le quotidien ajoute que la visite de la DG du FMI ne portera pas seulement sur les chiffres, mais aura une petite touche féminine. Au programme, une rencontre avec des militantes marocaines ainsi qu'avec des étudiants de l'Université internationale de Casablanca.Al Massae, sur les colonnes de sa page économique, affirme que les experts du FMI estiment que le taux de croissance économique ne dépassera pas les 3,9% en 2014. le quotidien ajoute que le chiffre avancé par le FMI rejoint le taux de croissance prévu par le gouvernement. Ceci alors que le Haut commissariat au plan (HCP) a été plus pessimiste avec ses 2,4%. C'est la première fois que Christine Lagarde se rend au Maroc en sa qualité de DG du FMI. Sa visite intervient suite au bras de fer qui a opposé le gouvernement et le HCP concernant les chiffres relatifs entre autres au taux de croissance. Cette visite est l'occasion idoine pour Benkirane pour rassurer le FMI et sa patronne. Christine Lagarde est convaincue que le Maroc est un modèle à suivre notamment en matière de réformes économiques.