Conformément au programme d’assolement en cultures d’automne de la campagne agricole actuelle, les réalisations ont été encourageantes et concernent principalement la mise en place de 531.000 ha de céréales d’automne à même de dépasser le programme arrêté (530.000 ha) et le renforcement du programme de multiplication de semences certifiées, notamment au niveau du périmètre irrigué, affirme la direction régionale dans un communiqué.
Le programme de multiplication de semences certifiées est réalisé dans sa globalité, soit 11.900 ha, avec une augmentation de 50% par rapport à la campagne précédente, précise le communiqué, ajoutant que l'objectif est de sécuriser l’approvisionnement des agriculteurs en semences certifiées pendant la campagne prochaine.
Ces réalisations concernent également le semis de 22.550 ha de légumineuses alimentaires, soit 97% du programme, la réalisation de 15.800 ha de betterave à sucre et 1.210 ha de nouvelles plantations de canne à sucre, portant la superficie sous canne à 9.580 ha, la mise en place de 100.000 ha de cultures fourragères, soit 90% du programme arrêté, pouvant subvenir aux besoins du cheptel en fourrages et le semis de 2.640 ha en colza, souligne-t-on.
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En raison des potentialités de la région de Rabat-Salé-Kénitra, notamment en ce qui concerne les disponibilités en eau d’irrigation, cette dernière se positionne comme la première région de production des cultures maraichères d’automne au niveau national, relève la même source.
En effet, la superficie réalisée est très diversifiée et a atteint un total de 25.530 ha représentés essentiellement par la pomme de terre (9.500 ha), l’artichaut (2.240 ha), les carottes (2.120 ha), les navets (1.860 ha), le choux pommé et chou-fleur (1.570 ha), l’haricot vert (1.350 ha), l’oignon (1.330 ha), les courgettes (960 ha) et le petit pois vert (940 ha), affirme-t-on.
Ces résultats sont réalisés grâce aux efforts consentis par la direction régionale de l’Agriculture de Rabat-Salé-Kenitra, en collaboration avec tous les autres services déconcentrés du ministère et tous les acteurs du secteur agricole, lesquels efforts sont boostés par l’arrivée des précipitations durant les mois de novembre et décembre et encore par les dernières pluies du mois de janvier et ceci malgré le retard constaté des précipitations au début de la campagne agricole.