La crise du logement persiste au Maroc, et le déficit en termes d’habitat ne fait que s’aggraver. Le quotidien l’Economiste, dans son édition du 28 juillet, nous rappelle à ce propos que le manque en logements est évalué à 580.000 unités. Le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdallah, a promis de faire baisser ce chiffre d’ici la fin de son mandat, en 2016, à 400.000 unités. Ainsi, le département en question ambitionne de promouvoir l’habitat locatif dont il fait sa priorité. Il s’agit, selon le journal, de faciliter l’accès au logement, surtout pour les catégories sociales les plus vulnérables qui, n’ayant pas les moyens d’acquérir un bien immobilier, se tournent vers la location.
C’est donc une nouvelle feuille de route pour le marché locatif que prévoit le ministère de l’Habitat. Mais il faudra tout d’abord que la confiance s’installe entre bailleurs et locataires. Le ministère de Nabil Benabdallah compte ainsi s’appuyer sur un cadre juridique pour la résolution des litiges. D’ailleurs, la loi votée en 2014 prévoyait un tel cadre dont la mise en place s’est avérée difficile à appliquer sur le terrain.L’objectif, pour l’instant, serait qu’Al Omrane ou la CGI construisent des bâtiments spécialement dédiés à la location. Cela dit, il serait bon de tirer des leçons du modèle français qui avait choisi ce type d’approche pour rapidement en découvrir les limites.