La Bourse de Casablanca redevient attractive. En témoigne l’évolution de la prime de risque qui, rapporte L’Economiste dans son édition du 15 mars, «a poursuivi sa baisse en 2017 pour s’établir à 6%, soit son plus bas niveau depuis 8 ans». Le recul dépasse 1,1 point comparé à juin 2017.
Le journal relève que «le rendement supplémentaire exigé par rapport au taux sans risque (Bon du Trésor à 10 ans) est sur une tendance baissière depuis trois ans». Dans ce contexte, «les acteurs de référence sont plus exigeants aujourd'hui, avec une prime de risque de 7%». La prime est moindre pour les institutionnels, OPCVM et les particuliers (5,7%), et plus faible encore pour les étrangers (5,5%).
La situation sur le marché obligataire, caractérisée par des niveaux de taux bas, joue en faveur de l’investissement en Bourse. D’autant que la «situation devrait perdurer encore un moment», favorisée par l’instauration de la réforme des Changes.
Autre argument jouant en faveur du placement en Bourse: «l'amélioration des résultats des sociétés cotées après cinq années de baisse». Les prévisions tablent sur une poursuite de la tendance haussière pour l’exercice 2017, tant «les performances de certaines majors de la cote dont Maroc Telecom, Attijariwafa bank, BCP, Wafa Assurance, Saham Assurance, laissent entrevoir de bonnes perspectives». Cela laisse présager une évolution positive des indices boursiers. La progression prévue est comprise entre 5 et 10% pour 2018. Au 13 mars, la performance annuelle s’approche des 7%.