Le rythme s'intensifie du côté de Renault, à Tanger. Pour 2015, selon L'Economiste dans son édition du 2 octobre, les prévisions font état d'une production de 250.000 unités, soit une croissance record de 43% par rapport à l'exercice précédent. En 2014, l'unité, fer de lance du dispositif industriel de Renault au Maroc, avait fabriqué un peu plus de 174.000 véhicules et était déjà en nette croissance par rapport à l'année 2013.
Pour assurer cette augmentation de production, l'usine tangéroise a mis en place une 3ème équipe de nuit dès le début du mois de septembre. Il s'agit d'un recrutement supplémentaire d'un millier d'ouvriers qui devront épauler la ligne 2 de l'usine qui tournera dorénavant avec 3 équipes par jour, jusqu'à la fin de l'année.
Cette ligne est celle qui prend en charge la production de la Sandero, le véhicule qui se vend le mieux en Europe, pour le plus grand bonheur des chaînes de production tangéroises. A terme, l'objectif du groupe au Maroc est d'arriver à exploiter au maximum de sa capacité cette usine à l'horizon 2017-2018, pour atteindre 340.000 unités par an. Après seulement trois années d'existence, l'usine de Melloussa s'est classée dans le Top 20 des meilleures usines du groupe Renault. Ambitieux, le directeur général vise le Top 5.
Autre fierté, la Lodgy. Ce modèle, le premier à avoir été fabriqué à Tanger, a bien rebondi depuis le lancement de l'opération “taxi”. Actuellement, Renault s'arroge 60% du marché et a vendu 1.700 unités. Objectif de l'année? Vendre 3.000 modèles.
Enfin, Renault ne cache pas sa fierté quant à la Somaca et sa fabrication de 60.000 unités. Elle fait partie des 10 usines au monde appartenant au groupe à avoir le plus progressé. La satisfaction est telle que Renault songe à rester après 2017, date d'expiration de son accord avec le gouvernement marocain.