Ce forum, auquel participeront des entreprises du secteur privé des deux pays, s’inscrit dans la foulée de la reconnaissance en 2020 par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes et de la décision américaine d’ouvrir un consulat américain dans cette ville si chère aux Marocains. Selon les organisateurs, le Forum regroupera, outre la présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, des hommes d’affaires des deux pays. Durant les deux jours du Forum, les participants passeront en revue le climat des affaires et les opportunités sectorielles de la région, mais aussi traceront une feuille de route sur les projets à réaliser «en priorité».
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Les panels de débats porteront sur le Commerce et l’industrie, le tourisme et l’artisanat, le port Atlantique et la logistique, l’agriculture et la pêche, les énergies renouvelables et les mines. Le Forum prévoit des interventions du côté marocain de plusieurs acteurs économiques, dont celles du représentant de la CGEM ainsi que de Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab. Du côté américain, c’est une participation étoffée marquée par la présence de représentants d’une vingtaine d’entreprises. Il faut rappeler qu’à l’initiative du roi Mohammed VI, le Maroc veut faire de la région de Dakhla un véritable hub économique de grande importance sur la grande route vers l’Afrique de l’Ouest. En 2016, le roi Mohammed VI avait lancé un vaste projet de développement de la région -qui comporte le grand Port Atlantique- pour un investissement global de 17,5 milliards de dirhams dont 6,5 alloués par l’Etat.