Les espoirs de voir la Samir reprise par un investisseur se réduisent de plus en plus. Le liquidateur Mohamed El Krimi semble avoir beaucoup de mal à clore ce dossier.
C’est ce que croit savoir Maghreb confidentiel qui révèle ce jeudi 6 avril qu’aucun des candidats à la reprise de la raffinerie ne souhaite acquérir l’intégralité des actifs de la Samir, alors que c'était l’une des conditions imposées par le liquidateur. Ce serait d’ailleurs pour cette raison que la date limite pour le dépôt des dossiers, fixée au 3 avril, a finalement été décalée au 24 du même mois.
En fait, même le foncier qui abrite la raffinerie et les cuves de stockage, et que certains présentaient comme un argument pouvant attirer des investisseurs intéressés par la promotion immobilière, n’est finalement pas un véritable atout, dans la mesure où son exploitation nécessiterait des opérations de dépollution qui coûteraient trop cher.
Maghreb Confidentiel rapporte toutefois qu’une des filiales attise particulièrement la convoitise. Il s’agit de SDCC qui opère, à travers une trentaine de stations-service, dans la distribution de produits pétroliers, un secteur particulièrement rentable.