Dédiée à un large débat sur le développement de l'économie marocaine, cette seconde session, qui aura lieu au siège de l'ISCAE, verra également la participation de Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre de l'Economie et des finances de France, mais aussi ancien directeur général du Fonds Monétaire International (FMI).
Nicolas Sarkozy a récemment réaffirmé qu'il n'avait plus d'objectifs politiques visant son retour au devant de la scène.
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D'autres personnalités étrangères ont été invités à participer à ce rendez-vous qui constitue, d'après les organisateurs, "un moment fort permettant de dresser un bilan sans complaisance des forces et faiblesses de l’économie marocaine, basée essentiellement sur une demande interne et un investissement public élevés".
Pour Salah Eddine Mezouar, président de la CGEM, il s'est avéré que la voie suivie jusqu'ici "n’a pas permis, depuis plus d’une décennie, de ‘booster’ une croissance qui enregistre des taux très faibles, avoisinant les 3%, créant ainsi de réelles inégalités, avec des incidences sociales profondes".
L'Université d'été va donc "dresser des constats au sujet de l’économie marocaine, caractérisée aujourd’hui par une faible croissance et un faible niveau d’investissement".
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Les recommandations de la CGEM iront dans le sens de l'établissement d'un "Pacte de Croissance Inclusive ".
Ce Pacte, voulu pour un développement économique et social entend agir sur un horizon de trois caps: Cap 2020 (à court terme), Cap 2025 (avec des objectifs à moyen terme), Cap 2050 (sur des objectifs à long terme).