Un mois de septembre décisif pour la Bourse de Casablanca. Dans son édition du jour, L’Economiste explique que, durant ce mois qui coïncide avec la publication des résultats semestriels, l’évolution du marché, qui affiche une hausse de 7%, dépendra de la bonne tenue des agrégats financiers des sociétés cotées. A l’exception de certains émeteurs qui ont déjà émis leurs résultats (IAM, BCP et Crédit du Maroc), les pensionnaires de la cote vont devoir se plier à l’exercice avant le 30 septembre.
La tendance du début de l’année pourrait se poursuivre. En dépit d’une croissance économique décevante en 2016, le chiffre d’affaires agrégé du marché boursier s’est amélioré de 5% et les bénéfices ont progressé de 13%. La profitabilité s’est de même accrue de 20%. Dans ce sillage, la distribution des dividendes va atteindre 21 milliards de DH, soit 3,3% de plus qu’au cours du précédent exercie.
Le journal constate une légère amélioration des situations financières de certains secteurs (immobilier, tourime...). D’ailleurs, L’Economiste remarque que les analystes restent positifs pour 2017. Ils tablent sur une poursuite de la hausse, quoiqu’à un rythme moindre. C’est justement sur cette base que les investisseurs devront s'appuyer pour effectuer leurs placements en actions. A ce titre, les échanges sur le marché ont bondi de 38% depuis le début d’année, en moyenne quotidienne. L’indice de confiance des investisseurs, calculé par Attijari Intermédiation, se hisse à un niveau historique à 56,3 points en juin 2017.
Mais pour espérer un retour durable de l’investissement en Bourse, il est nécessaire d’accélérer la réforme du marché et l’efficacité du régulateur du marché. En effet, la réforme introduit de nombreuses nouveautés à même de dynamiser le Bourse, comme les publications trimestrielles de comptes ou l’habilitation des professionnels du marché.Des efforts sont aussi à faire au niveau de l’offre, qui doit être étoffée.
