La Société nationale d’investissement (SNI) réalise un bon cru au titre de l’exercice 2016. Ses bénéfices ont en effet augmenté de 34% pour s’établir à 4,42 milliards de DH au lieu de 3,31 milliards à fin 2015.
Selon les explications de la SNI, cette forte progression fait suite à la concrétisation de la fusion entre Lafarge Ciments et Holcim Maroc, opération qui a généré des produits exceptionnels pour la SNI.
Pour rappel, cette fusion a été accompagnée par la distribution en décembre dernier d’un dividende exceptionnel de 170 DH par action de la nouvelle entité Lafarge Holcim Maroc (LHM). Lafarge Maroc, qui possède 65% de LHM, est détenu à hauteur de 50% par la SNI.
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Ceci dit, indépendamment de l’impact de cette fusion, le résultat net part de groupe aurait été en hausse de 8%. Cette performance traduit le bon comportement des entreprises du Groupe, notamment Attijariwafa bank, Managem et Wana Corporate.
A la lecture du détail des comptes comptables publiés ce mercredi 29 mars, on constate que la SNI a également fait preuve d’une meilleure maîtrise des charges d’exploitation qui ont coûté 466 millions de DH de moins en 2016, chose qui a permis au résultat d’exploitation courant de s’accroitre de plus de 23% à 2,18 milliards de DH.
Au niveau du chiffre d’affaires, les comptes de la SNI font ressortir une quasi-stagnation des revenus générés en 2016 comparativement à ceux de 2015. Au total, ils ont atteint 33,49 milliards de DH.
C’est dire que même dans un contexte où la conjoncture n’est pas forcément favorable dans tous les secteurs où elle opère, la SNI parvient à améliorer ses principaux indicateurs d’activité. Cela confirme la pertinence de la stratégie, initiée depuis fin 2014, qui vise à muer le groupe en un Fonds d’investissement à vocation panafricaine. Les comptes de 2016 apportent la preuve du bien-fondé de cette vision en même temps que les premiers fruits.