Selon Jeune Afrique, la SNI est sur le point de céder ses parts dans le capital d’Attijariwafa bank. Le holding royal, qui contrôle encore 48% du capital du groupe bancaire, voudrait ramener sa participation à moins de 30%. L’objectif serait de focaliser la croissance future de la SNI dans les secteurs du tourisme, des télécoms et des énergies renouvelables.
"En janvier, deux banques d’affaires, en l’occurrence Goldman Sachs et Rothschild, ont été mandatées pour finaliser l’opération", affirme la même source qui cite notamment Abdelmajid Tazlaoui, le nouveau patron d’Onapar. On attendrait près de 10 milliards de dirhams de la vente des 18% d’Attijariwafa bank, qui est aujourd’hui la deuxième capitalisation boursière de la place casablancaise. Une manne qui servira à poursuivre le désendettement du groupe.
Il convient de noter que l’année dernière, SNI a cédé 37,7% du capital de la Centrale à son partenaire français Danone, qui avait payé 6 milliards de dirhams. Dans le même temps, 50% du leader du secteur du biscuit, Bimo, avaient été cédé à Kraft Foods, qui avait déboursé 1,31 milliard de dirhams. C’est également dans cette stratégie de désengagement de ses filiales matures qu’entrent les cessions respectivement de la majorité du capital du sucrier Cosumar et de l’huilier-savonnier, Lesieur Cristal.