Sonasid se fournira en électricité chez Nareva

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Revue de presseKiosque360. Le sidérurgiste a signé un contrat d’engagement avec la filiale de la SNI. Un contrat qui va lui permettre de rationaliser son coût énergétique. La Sonasid s’apprête par ailleurs à diversifier son approvisionnement en matières premières.

Le 31/03/2016 à 23h31

La Sonasid vient de finaliser un gros contrat de fourniture d’électricité de source éolienne avec Nareva, filiale de la SNI spécialisée dans la production privée d’énergie à partir de sources renouvelables. C’est ce que nous apprend L’Economiste dans son édition du 1er avril. Le quotidien explique que le contrat d’engagement entre les deux sociétés vient d’être signé pour une entrée en vigueur prévue à partir de 2018. Il devrait permettre à la Sonasid de se fournir en électricité pour des tarifs amoindris de 10 à 15% par rapport à ceux actuellement appliqués par l’ONEE.

La Sonasid est également sur le point de concrétiser un de ses plus gros projets de développement pour l’approvisionnement en matière première, notamment la ferraille. Le projet du site de démantèlement de navires, sur lequel le sidérurgiste devrait co-investir avec un acteur européen de référence, est prêt à être déployé et l’activité devrait démarrer dès la fin de l’année. Cet investissement de 500 millions de dirhams devrait permettre à la Sonasid de disposer d’une capacité de 500.000 tonnes de ferraille brute.

Cette rationalisation des coûts et la diversification des sources d’approvisionnement figurent parmi les recommandations du cabinet Laplace Conseil. Ce bureau d’étude a été dépêché par ArcelorMittal, actionnaire de référence de la Sonasid, pour expliquer le mal-être actuel du sidérurgiste. En effet, la Sonasid subit de plein fouet la conjoncture du marché de l’acier, marquée par des exportations chinoises massives et une surcapacité industrielle sur le marché local.

Le sidérurgiste a récemment rendu publics des résultats financiers caractérisés par une baisse de 17% du chiffre d’affaires qui s’est établi à 3,42 milliards de dirhams. L’industrel a clôturé ainsi un second exercice difficile avec une perte estimée à 62 millions de dirhams. Des mesures de sauvegarde pour les importations de ronds à béton et fil machine ont ainsi été mises en place par les pouvoirs publics.

Par Fayçal Ismaili
Le 31/03/2016 à 23h31