À peine officiellement ouverte auprès des agriculteurs, le 15 décembre, l’opération de souscription au mégaprojet de dessalement d’eau de mer a connu jusque-là l’adhésion de 50 agriculteurs et investisseurs pour un total de 2.500 hectares qui représentent 22% de la superficie globale visée.
C’est ce qu’on peut lire sur les colonnes du quotidien Aujourd’hui Le Maroc du 29 décembre.
Lancée par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture le 7 novembre dernier, l’opération de souscription au projet de dessalement de l’eau de mer pour les besoins de l’irrigation et pour l’approvisionnement en eau potable dans la région du Souss-Massa connaît un véritable engouement auprès des agriculteurs.
Elle vient, selon le journal qui appartient à Akhannouch, avant le lancement des appels d’offres, afin d’ajuster à la marge les spécifications techniques et les modalités financières sans pour autant les remettre en cause.
Ce projet vital consistera en la mise en place des meilleurs procédés, technologies et équipements existants dans le domaine du dessalement de l’eau de mer et de la distribution de l’eau.
Deux prises dans l’océan amèneront l’eau de mer dans un bassin de captage, à partir duquel elle sera pompée, après prétraitement, vers la station de dessalement. Celle-ci sera située à 300 mètres de la côte et à plus de 44 mètres d’altitude dans la commune d’Inchaden. Son installation sera soumise à un strict respect de l’environnement et la biodiversité du parc.
La capacité de production initiale est de 275.000 m3/j à raison d’un débit de 150.000 m3/j pour satisfaire les besoins en eau d’irrigation.
L’ouvrage est construit avec des installations pour une capacité de 400.000 m3/j. La capacité finale de l’ouvrage pour satisfaire les besoins en eaux d’irrigation sera définie à la date où sera atteint le seuil minimal de souscription et avant la date de démarrage des travaux.