«Nouvelles règles du jeu dans l’activité du stationnement». C’est ce que nous annonce, dans son édition du 10 février, L'Economiste qui révèle que la ville de Casablanca compte augmenter ses recettes. La Commune urbaine de la métropole vient ainsi de revoir la convention qui la lie à Casa Développement.
Cette société de développement local, créée en 2008, est restée pendant des années en veilleuse en raison du chevauchement des compétences entre services. Mais l’arrivée d’un nouveau directeur général, l’année dernière, a marqué le démarrage effectif de cette société appartenant à la ville et à la CDG. Aujourd’hui, Casa Développement est en train de placer ses horodateurs sur les principales artères de la métropole. «Les gardiens opérant sur ces axes se verront proposer des postes d’emploi», peut-on lire dans les colonnes du quotidien. Casa développement a également récupéré la gestion de cinq parkings situés à des emplacements stratégiques et totalisant près de 600 places.
La nouvelle convention avec cette société permet à la ville d’augmenter ses recettes proportionnellement au chiffre d’affaires réalisé. Casa Développement doit verser 12% de ses recettes provenant des horodateurs en 2016. Une part qui sera portée graduellement à 13% dès 2017 avant d’atteindre 15% en 2018. Pour le stationnement en parking, la part revenant à la ville est fixée à 20% en 2016, 25% en 2017 et 30% à partir de 2018.
A travers l’organisation du stationnement, l0a mairie, qui croule sous les dettes, espère améliorer ses recettes, qui se tarissent. Elles sont en effet passées de 27 millions de dirhams en 2010 à 16 millions seulement en 2010. On est donc bien loin du véritable potentiel d’une métropole de la taille de Casablanca.
