Subvention du gaz butane et du sucre: la charge de compensation en recul de 700 millions de dirhams au premier semestre

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La Caisse de compensation a profité du recul des cours du gaz butane sur les marchés internationaux. Cette embellie pourrait néanmoins ne pas durer, les prix du gaz butane ayant repris leur tendance haussière depuis le creux, majeur, du printemps dernier.

Le 12/08/2020 à 11h29

La charge de la subvention du gaz butane relative au premier semestre de l’année 2020 s’est élevée à 4,696 milliards de dirhams, contre 5,32 milliards de dirhams, comparée à la même période de l’année 2019, soit une diminution de l'ordre de 12%.

Cette baisse est essentiellement due à la baisse des cours du gaz butane au cours de deuxième trimestre de l’année 2020 par rapport à la même période de l’année 2019, explique la Caisse de compensation (CDC) dans son dernier bulletin d’information.

Concernant le sucre, l’évolution de la charge de compensation, aussi bien en quantités qu’en valeur, a connu une diminution de 6% au premier semestre de l’année 2020, comparée à la même période de l’année 2019.

Ainsi, la charge de compensation relative au sucre s’est élevée à 1,646 milliards de dirhams pour la période allant du mois de janvier à juin de l’année 2020, contre 1,753 milliards de dirhams pour la même période en 2019.

Au final, entre le gaz butane et le sucre, la charge de compensation atteint 6,35 milliards de dirhams, en recul de près de 700 millions de dirhams au premier semestre 2020 en comparaison avec la même période de l’année dernière.

Cette embellie pourrait néanmoins ne pas durer, les prix du gaz butane ayant repris leur tendance haussière après le creux, majeur, du printemps dernier. Entre avril et juillet 2020, le prix de la tonne de gaz butane est en effet passé de 194 dollars à 378 dollars.

En parallèle, le cours du sucre brut à l’échelle internationale semble, lui aussi, avoir trouvé un nouvel équilibre sur le marché mondial. Le cours de sucre a ainsi atteint une moyenne mensuelle de 285 dollars la tonne pour le mois de juillet, soit une cotation identique à celle du mois de juin de la même année, enregistrant ainsi une hausse de 3% comparé au même mois de l’année 2019.

Par Amine El Kadiri
Le 12/08/2020 à 11h29