La subvention allouée à la Caisse de compensation a atteint 11,25 milliards de dirhams à fin octobre 2017, nous apprend le quotidien Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition du 2 novembre, synthétise, dans un article, les dernières données rendues publiques par le ministère des Affaires générales et de la gouvernance.
Dans le détail, 3,55 milliards de dirhams sont affectés à la subvention du sucre et 7,7 milliards alloués à la subvention du gaz butane, au 31 octobre 2017. Quant aux créances non encore payées et dues aux sociétés de gaz butane et de sucre, elles s'élèvent à 2,44 milliards de dirhams, dont 1,76 milliard affectés au gaz butane et 673 millions de dirhams au sucre. Ces créances non payées représentent un peu plus de deux mois de subvention, aussi bien pour le gaz butane que pour le sucre.
Pour rappel, la Loi de Finances 2017 avait prévu une dotation budgétaire globale de compensation de 14,65 milliards de dirhams pour soutenir les prix à la consommation. Entre 2016 et 2017, l’évolution de la charge de compensation du gaz butane a connu une hausse de près de 53%. Cette augmentation est attribuée à celle des cours du gaz sur les marchés internationaux et au changement de la structure des prix du gaz butane en 2016. Pour sa part, la charge globale de la subvention du sucre a enregistré, au mois d’août 2017, une hausse de 2% aussi bien en quantité qu’en valeur. Ainsi, l’augmentation de la charge de compensation, cette année, sera de l’ordre de 28% par rapport à 2016.
Ces chiffres interviennent dans un contexte marqué par le positionnement du Maroc en tant que porte d’entrée vers l’Afrique. Sur le plan énergétique, plusieurs pays ont d'ailleurs manifesté leur intérêt pour sceller de nouveaux partenariats avec le royaume. Parmi eux, la Chine, le Japon, le Canada, la Russie et le Portugal.