Même s’il a baissé en 2015 et 2016, le taux d’importation illégal des smartphones continue de culminer à plus de 50%. Dans son édition hebdomadaire parue ce 14 octobre, La Vie Eco assure qu’en dépit de l’élargissement du réseau de distribution des magasins spécialisés, les majors de la téléphonie mobile souffrent toujours de ce fléau, à commencer par Samsung qui est le plus exposé. Suivent ensuite Apple, Huawei, Oppo...
Les principaux pourvoyeurs du marché parallèle sont les pays du Golfe (UAE) et du maghreb (Algérie, Libye). Le procédé est simple: l’expéditeur enlève les emballages et les accessoires afin d’introduire entre 150 et 200 smartphones dans un colis qui est envoyé par messagerie rapide à un correspondant qui réceptionne le colis. L’hebdomadaire insiste sur le fait que Dubaï reste la plaque tournante de ce trafic, les appareils y étant 30% moins chers que ceux existant sur le marché marocain. Les produits provenant de l’Algérie et de la Libye, pour leur part, entrent à travers le circuit classique de contrebande. Eux aussi sont écoulés à des prix très compétitifs. La différence de prix atteint plus de 1.200 DH.
Pour remédier à cette situation, les professionnel préconisent de suivre le modèle turc, en partageant les données de la Douane et celles des opérateurs téléphoniques, et ce pour faire en sorte que les opérateurs télécoms vérifient si le numéro de série du téléphone activé figure dans leur base. Le cas échéant, le carte SIM est désactivée au bout de 3 mois.