Même si l’entreprise devrait rester bénéficiaire, le management de Timar a annonce un net repli de ses réalisations opérationnelles. En effet, le résultat d’exploitation 2014 du transporteur routier international devrait accuser une baisse de 36% pour s’établir à 7,1 millions de dirhams en 2014, contre un peu plus de 11 millions en 2013. C’est ce qui explique cet avertissement sur le résultat, en attendant la publication des chiffres définitifs d’ici la date butoir du 31 mars. Timar ne se prononce pas encore sur son bénéfice, mais cette baisse de la marge opérationnelle mérite de prévenir les actionnaires. Pourtant, le chiffre d’affaires de Timar a fait un bond de 8% en 2014 pour s’établir à quelque 240 millions de dirhams. Cela laisse supposer que la société n’a pas su maitriser ses charges, où son activité a été dominée par les segments où la marge est la plus faible. Timar promet néanmoins de distribuer le même dividende que l’année dernière avec 8 dirhams par action.
RestructurationEn parallèle à ces réalisations prévisionnelles, Timar annonce une restructuration de son portefeuille d'activités autrefois gérées par sa filiale Timar International. Cette dernière qui est détenue à 91% a cédé les filiales qu'elle portait directement à la maison-mère. Il s'agit notamment de MTS Madrid, MTS Irun et Grupolis et Timar Afrique de l'Ouest. Timar en a profité pour acquérir les participations détenués par certains actionnaires minoritaires dans lesdites filiales. La Société a procédé à " l'adoption d’un plan de redressement de l’activité de MTS qui est effectif depuis octobre dernier", souligne le management de Timar. Ce plan "donne lieu à une rationalisation des charges d’exploitation et porte principalement sur la réduction de la masse salariale, la suppression des agences régionales et l’allégement des baux des plateformes de Marseille, Lille et Paris". A noter que ce plan se traduit par une diminution de 15% des charges d’exploitation, annonçant une situation d’équilibre en 2015, à périmètre d’activité constant, toujours selon les responsables de Timar.