Malgré la confusion qui règne à Tanger où de nouveaux clusters sont découverts presque chaque jour, tout n’est pas perdu pour les opérateurs hôteliers du nord. L’Economiste rapporte ainsi, dans son édition du 27 juillet, que des établissements hôteliers du nord, notamment ceux de la côte tétouanaise, font enfin le plein grâce au rebond des réservations.
Cette saison estivale, qui s’annonçait particulièrement compliquée pour l’une des plus belles destinations nationales, semble enfin tourner le dos au confinement. Une bouffée d’oxygène pour les opérateurs hôteliers et restaurateurs, bien qu’il ne s’agisse, apparemment, que d’une reprise temporaire. Mais «les réservations se poursuivent jusqu’à fin août», note le journal qui cite les propos de Rkia Alaoui, présidente du CRT de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Certes, atteindre une capacité maximale permettra de relancer le besoin de fonds de roulement des hôtels et d’absorber les emplois saisonniers. Mais la conjoncture pose avec acuité la question de l’instabilité des emplois. La crise sanitaire a entraîné une énorme vague de licenciements dans la région, qui est d'ailleurs loin d’être un grand bassin d’emploi.
De ce fait, plusieurs postes se trouvent occupés par une main-d'oeuvre non qualifiée, avec des «postes occupés par des personnes en provenance d’autres régions qui ne sont pas forcément rompues aux pratiques hôtelières ni aux désidératas de chaque établissement», précise le quotidien.
La région, qui doit aussi son attractivité à son hinterland et sa proximité avec des destinations comme Sebta ou la Costa Del Sol en Espagne, attend avec impatience l’ouverture des frontières.