Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, a tenu, mardi 30 août à Rabat, une réunion avec la Confédération nationale du tourisme (CNT) et ses principales associations et fédérations membres, en présence du directeur général de l'Office national marocain du tourisme (ONMT), Adil El Fakir, et du directeur général de la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT), Imad Barrakad.
Outre le lancement des travaux de ce nouveau programme, la réunion a été l'occasion de revenir sur la conjoncture et les perspectives positives du tourisme, les réalisations de la saison estivale confirmant la reprise soutenue du secteur et un retour aux niveaux de 2019, indique le quotidien L'Economiste dans son édition du 1er septembre.
Fatim-Zahra Ammor a ainsi insisté sur l’importance de renforcer cette dynamique «afin d’accélérer le rythme de récupération des performances de 2019», rappelant qu’un plan d’attaque a déjà été mis en place pour augmenter à court terme les capacités de l’aérien vers le Royaume, promouvoir la destination auprès des tour-opérateurs et renforcer sa notoriété auprès des touristes internationaux.
Cette feuille de route stratégique du secteur vise, entre autres, à doubler le nombre de touristes à l’horizon 2030 pour atteindre 26 millions de touristes, a indiqué le ministère. La nouvelle stratégie reposera sur trois principaux axes, à savoir le renforcement de l’aérien à travers l’augmentation de la capacité et la multiplication des vols point à point, l’alignement de l’offre touristique à la demande nationale et internationale, et enfin la stimulation de l’investissement public/privé autour de leviers prioritaires, dont l’animation et l’écotourisme.
Cette rencontre a ainsi permis de présenter une première étape du diagnostic, dont les principaux enseignements montrent des mutations importantes au niveau de la demande qui nécessite un réel ajustement de l’offre. Elle a aussi été l’occasion de revenir sur les propositions à court et moyen terme de la CNT pour la relance du secteur touristique. A ce titre, la ministre a rappelé la nécessité de changer le paradigme de la gouvernance du secteur, en intégrant un partenariat public-privé fort et des relais au niveau territorial.
Les prochaines semaines connaîtront l’organisation de plusieurs ateliers de travail thématiques avec la participation des représentants des opérateurs privés, afin d’affiner les objectifs et les programmes de mise en œuvre pour chaque filière touristique et de cibler les leviers et les projets prioritaires à déployer.