Tous les efforts sont faits pour redresser le secteur du tourisme. Dans son édition du jour, L’Économiste rappelle que "grâce aux orientations royales, RAM a revu ses tarifs à la baisse au profit des MRE. ONCF réduit ses prix de moitié pour la diaspora et les professionnels du tourisme font des efforts, malgré la sinistralité".
Dans cet élan, le quotidien annonce que Air Arabia vient de lancer la ligne Malaga-Fès à raison de deux vols hebdomadaires. Il affirme que la liaison lancée depuis le 15 juin dernier, rallie l’aéroport de Malaga-Costa del Sol à celui de Fès-Saïss deux fois par semaine, le mardi et le vendredi avec deux vols par jour, aller-retour. Cette liaison est assurée par un Airbus 320 avec une capacité de 174 passagers.
Cette ligne s’ajoute à d'autres récemment lancées vers Casablanca (décembre 2020) et Nador (janvier 2021). Selon le quotidien "Air Arabia Maroc a de grandes ambitions pour Fès avec une volonté d'y renforcer son programme d’été en 2021". Pour preuve, le lancement programmé à partir du 28 mars 2021 de cinq nouvelles liaisons vers la France au départ de Fès, Oujda et Casablanca. Sauf que "le programme a été reporté à cause des restrictions sanitaires".
La compagnie low cost n'est pas la seule puisque L'Économiste rapporte que Transavia veut également se positionner sur la capitale spirituelle. Elle s'apprêterait à lancer une ligne entre Bastia et Fès à partir du 3 juillet. Les prix de ce vol qui connectera pour la première fois la Corse et le Maroc à raison d'un vol par semaine (le samedi) démarrent à 54€ TTC l’aller simple.
Le quotidien relève parallèlement que les professionnels vont abaisser de 30% leurs tarifs pour accueillir de plus en plus de Marocains du monde. "Ils misent sur l’appui de l’ONMT pour financer des actions de promotion", soutient L'Économiste. Il fait savoir que les professionnels demandent "un état des lieux des entreprises, se pencher sur leurs difficultés et y trouver des solutions adéquates par les institutionnels".
L'objetif est de remettre la destination sur les radars. Il faut, comme l'écrit le quotidien, "démarrer urgemment ses campagnes nationales pour drainer du tourisme interne en encourageant les régions qui souffrent le plus, comme Fès qui est plutôt une destination touristique internationale". La part du tourisme national à Fès ne représente que 6% contre 30% pour les autres destinations. Il faut également repositionner la destination Maroc dans les principaux marchés émetteurs en programmant des voyages pour les T.O., sachant que "le Maroc est considéré aujourd’hui dans le top 5 des destinations touristiques mondiales après Covid".
En attendant, les arrivées touristiques dans les hôtels classés de la ville de Fès sont toujours en berne enregistrant une chute de 57% à fin avril dernier, comparé à la même période de 2020.
