Marrakech est la principale destination touristique du royaume. La ville mythique a clôturé l’année 2017 sur des chiffres record, jamais atteints auparavant. Et pourtant, ce fleuron du tourisme national aurait pu faire encore mieux, si seulement la ville avait pu se débarrasser de certains de ses maux.
Dans son numéro du lundi 22 janvier, L’Economiste revient sur les entraves qui continuent de freiner le développement de la ville ocre, tout en expliquant qu’il ne suffit plus d’offrir des hôtels de standing pour convaincre les touristes, ces derniers étant tout aussi attentifs aux trottoirs et artères, encombrés, d'une ville où règne l’anarchie.
La publication reconnaît qu’en matière d’urbanisation, Marrakech a opéré un véritable saut qualitatif, ces dernières années. Mais cela ne suffit pas encore à la guérir de tous ses maux. L’Economiste prend l'exemple de la qualité des services offerts par petits et grands taxis. Le harcèlement des clients a lieu partout, que ce soit à l’aéroport ou lors des visites des sites touristiques. Et les réseaux sociaux sont bien là pour immortaliser les scènes vécues par certains clients. Sans le dire, le quotidien, dans cet article, fait certainement référence à la qualité des services auxquels ont eu droit, récemment, des touristes en visite au musée Yves Saint-Laurent. En effet, les taxis se sont livré une véritable guerre pour y remporter telle ou telle course.
Cette situation, avance le quotidien, est une conséquence du succès touristique de Marrakech, dont chacun essaie de tirer profit. Et il est temps de remédier à ces phénomènes qui nuisent à l’image des villes touristiques du royaume.