«Nous n’avons fait l’objet d’aucune pression, menace ou chantage de quiconque», peut-on lire dans une mise au point signée par la direction de Yapi Merkezi, en réponse à un article paru dans un quotidien casablancais.
Ce dernier avait rapporté que «la société turque qui a réalisé les deux premières lignes de tramway de Casablanca et qui a soumissionné pour le marché des deux autres lignes, T3 et T4, se plaint de pratiques anticoncurrentielles», ajoutant que «des entrepreneurs locaux auraient essayé de la faire chanter pour lui arracher une partie de ces projets».
Yapi Merkezi nie en bloc ces allégations: «l’appel d’offres public relatif aux lignes des tramways T3 et T4 de Casablanca n’est pas encore lancé. Par conséquent, nous n’avions pas encore soumissionné à ce marché public».
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Ce quotidien avait aussi rapporté une rencontre dans une villa entre la société et un homme d’affaires qui aurait exigé sa part du gâteau sous peine de priver la société de ce marché, et que suite à cela, les Turcs auraient décidé de saisir les responsables de la ville, y compris le nouveau wali de la région de Casablanca-Settat, Saïd Ahmidouch.
Ces allégations ne reflètent pas du tout la réalité, insistent les dirigeants de l’entreprise turque.
«Nos sollicitations pour une audience auprès du wali de Casablanca-Settat et de la commune de Casablanca n’ont pour objectif que de leur présenter nos projets d’investissements industriels que nous comptons lancer dans les systèmes de transport au Maroc», tient à préciser la direction de Yapi Merkezi.