C’est devenu une véritable épine dans les pieds de Casa Transports, RATP Dev et les autorités de la ville de Casablanca depuis la mise en service de la ligne 2 du tramway. Les correspondances entre les deux lignes ne satisfont pas du tout les usagers, et la situation empire chaque jour. C’est la raison pour laquelle les différentes entités concernées multiplient les actions pour y remédier.
Dans son numéro du lundi 18 mars, l’Economiste rapporte qu’en réponse aux critiques virulentes qui sont nées depuis la mise en service de la deuxième ligne en janvier dernier, les parties prenantes étudient actuellement les différentes pistes d’amélioration du service. La même source ajoute que la stabilisation de la fréquence des voyages à 6 minutes est un des objectifs que se fixe Casa Transports dès avril prochain. Pour y arriver, plusieurs nouvelles rames devraient être injectées dans le réseau. Le journal ajoute qu’il s’agira de la prochaine livraison de la société Alstom, qui a en déjà livré 18 actuellement en service. Les six autres sont en cours de rodage tandis qu’une autre est en attente de livraison.
La même source précise que l’amélioration de la qualité de service est également tributaire de la mise en service du centre de remisage au niveau des facultés. Il aura pour rôle d’optimiser la circulation des différentes rames depuis les terminus. De même, il est prévu de supprimer les tourniquets au niveau de la station d’Anoual, utilisée actuellement comme principal point de correspondance entre les deux lignes et qui cause un engorgement jamais vu jusque-là depuis la mise en service du tramway en 2012.
D’autres accès à ce niveau devraient également voir le jour. Plus tard, ce sont des barrières de sécurité entre les stations de correspondances qui seront mises en place afin de canaliser le flux des voyageurs. C’est dire que les autorités de la ville et les sociétés en charge de la gestion du service du tramway se retrouvent aujourd’hui face à des problématiques réelles qu’il faudra régler au plus vite, au risque de voir l’attractivité de ce mode de transport se réduire au fil des congestions.
