«Il existe un vide juridique sur la question du service alternatif au taxi urbain. C’est la raison pour laquelle nous voulons agir ensemble pour préserver les droits des uns et des autres», a affirmé ce lundi 25 décembre Mohamed Abdeljalil dans une déclaration pour Le360, en marge de la séance des questions orales à la Chambre des représentants.
Le ministre du Transport a ainsi fait part de sa disponibilité de dialoguer avec les deux parties, et en concertation avec le ministère de l’Intérieur, pour parvenir à un compromis sur cette épineuse question.
Par ailleurs, interrogé sur les causes qui retardent l’adoption du projet de loi relatif à l’indexation des prix du transport routier aux prix du carburant, il a indiqué que le texte suit son processus normal puisqu’il se trouve actuellement au Secrétariat général du gouvernement, avant sa présentation au Parlement.
Le député de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) Mohamed Malal a saisi la présence de Mohamed Abdeljalil au Parlement pour relancer le débat sur ce projet de loi qui dort toujours dans les «tiroirs» de l’exécutif.
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Il faut rappeler que les professionnels du transport réclament, depuis la constitution du gouvernement d’Aziz Akhannouch, la promulgation de cette loi pour faire face aux hausses répétitives des prix des carburants. Ce projet de loi vise en effet à doter les professionnels d’un mécanisme juridique pour les aider à s’adapter aux fluctuations des cours de ces produits.
Le texte devrait aussi fournir des réponses structurelles à la problématique des fluctuations des prix des hydrocarbures et leurs effets sur le secteur du transport routier à l’avenir, a expliqué le ministre en réponse à des questions orales à la Chambre des conseillers, ajoutant que ce projet permettra de renforcer relativement l’écosystème des transports.