L'heure est grave pour Les Inspirations ECO. Dans son édition du jour, le journal rapporte que "des mouvements de grève sont prévus par des syndicats du secteur du transport routier, en dépit des pourparlers entamés, la semaine dernière, entre le gouvernement et le patronat.
Un sursaut, pour une refonte du secteur, est plus que nécessaire". Il assure que "les transporteurs ne veulent plus de cette image de caisse de résonance à chaque fois que les prix des carburants sont en hausse". Mais ce n'est pas leur unique préoccupation, ils s'inquiètent également de la conjoncture.
Concernant la hausse des prix, le quotidien soutient que le patronat propose une solution qui a déjà fait ses preuves en Europe, notamment en France. Il s’agit de la mise en place d’un mécanisme d’indexation instaurant une certaine transparence dans les relations contractuelles dans le transport. Elle est "de nature à apporter de la quiétude et de la sérénité dans la relation entre le client et le transporteur". Et de détailler, "l'outil d'indexation, qui sera piloté par un organisme paritaire, sera calqué sur les variations du cours du pétrole avec un prix moyen mensuel flexible".
Les Inspirations ECO évoque aussi "une TVA plus avantageuse" qui passerait de 14 à 20%.Elle se rapprocherait de celle appliquée en France aux transporteurs (TVA de 25%). "En récupérant 25% de TVA, le transporteur européen prend un avantage considérable sur le pavillon marocain au niveau international", explique le quotidien qui n'omet pas de parler de l'informel qui domine, puisque 60% des transporteurs opèrent sur le marché noir. Pour mettre de l’ordre dans le secteur, il préconise "de règlementer l’accès à la profession", de refondre le manifeste de fret et de le dématérialiser.
En parallèle, le journal insiste sur le fait que les professionnels doivent faire preuve d’esprit citoyen afin de surmonter la conjoncture. De plus, les conditions climatiques ne rendent pas la situation propice à l’observation d'une grève. Et ce d’autant plus que le dialogue sur les attentes du secteur se poursuit aussi bien avec le ministre du Transport et de la logistique qu’avec les autres administrations concernées.