Transport routier: fin de la polémique sur les autorisations d'accès en Espagne

Mohamed Najib Boulif.

Mohamed Najib Boulif. . DR

Après plusieurs mois de polémique, le problème des autorisations d'accès des transporteurs routiers marocains en Espagne est résolu. Le Maroc pourra même bénéficier d'une rallonge de son quota. Explications.

Le 31/10/2017 à 11h54

Confrontés à un problème d'accès en Espagne depuis des mois, des transporteurs marocains réclamaient la révision de l'accord signé entre le Maroc et l'Espagne en 2012, qui prévoit un quota de 30.000 autorisations par an pour chacune des deux parties. Le problème est désormais est résolu. C’est ce qu’annonce Mohamed Najib Boulif, secrétaire d’État en charge du Transport ce mardi 31 octobre. «Le problème est définitivement réglé pour cette année et nous avons le nombre d’autorisations qu’il faut pour boucler tranquillement l’exercice», explique-t-il dans une déclaration à le360.

Ces derniers mois, le sujet avait fait grande polémique. En effet, le Maroc ayant épuisé durant le premier semestre le quota annuel d'autorisation fixé par les accords conclus avec l’Espagne, les transporteurs marocains étaient dans l’obligation de payer une amende pour chaque camion, s’ils voulaient transiter par l’Espagne pour acheminer des marchandises en Europe.

Face à cette situation, le secrétariat d’État en charge du Transport avait dû réagir une première fois pour obtenir de son homologue espagnol une rallonge provisoire sur son quota, en attendant de trouver une solution définitive.

C’est désormais chose faite, à en croire Mohamed Najib Boulif. «Nous avons décidé avec nos homologues espagnols de mettre en place une formule technique qui tient compte de la croissance annuelle des besoins du Maroc», ajoute-t-il. Cette formule prévoit ainsi d’augmenter, d’au moins 15% par an, le nombre d’autorisations, en se basant sur les chiffres de l'année précédente. Le Maroc pourrait même négocier une rallonge de 30% si le besoin s’en fait sentir dans les années à venir, au vu de la croissance des exportations marocaines. «Désormais, il n’y aura plus de pénurie d’autorisations», promet Mohamed Najib Boulif.

Par Younès Tantaoui
Le 31/10/2017 à 11h54