La tension monte d’un cran entre le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, et les propriétaires d'auto-écoles. Un professionnel est allé jusqu’à menacer de le faire tomber de sa fonction ministérielle. C’est en tout cas ce que révèle Boulif dans un post sur sa page Facebook et dans lequel il énumère quelques pratiques malsaines chez les professionnels, notamment la falsification des rendez-vous des examens du permis de conduire.
Le message du ministre révèle le type de requêtes qu'il reçoit lors de ses réunions avec les représentants de la profession. A titre d’exemple, le président d’un organisme représentatif lui aurait demandé de traiter certains dossiers «particuliers» en infraction totale avec la loi. «Quand on a refusé, il a appelé à un sit-in permanent, n’hésitant pas à dépenser de l'argent pour nourrir des manifestants, en faisant même appel aux services d’un traiteur», rapporte le ministre.
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Publié au bulletin officiel le 7 juin, un nouveau contrat devra désormais lier les auto-écoles aux candidats aux examens du permis de conduire. Ce contrat fixe les obligations de chacune des deux parties. Entre autres dispositions, la formation est désormais fixée à six mois, une période qui peut être allongée de trois mois maximum.EnregistrerEnregistrer