Il y a clairement consensus pour mutualiser les initiatives et coordonner les actions qui ciblent les très petites entreprises, auto-entrepreneurs, startups et porteurs de projets. Dans son édition du 14 février, L’Economiste rapporte que le patronat et le groupe Attijariwafa bank ont décidé d’unir leurs forces pour soutenir ces entreprises. Avec les acteurs de l’écosystème, les deux institutions entendent, comme l’écrit le journal, «travailler ensemble afin d’accélérer la mise en place du Small Business Act, un élément fédérateur». Il a ainsi été convenu que les «différentes parties prenantes se mettront d'accord sur les grandes lignes avant les assises nationales sur la fiscalité, prévues pour les 3-4 mai prochains».
En attendant, la CGEM et Attijariwafa bank s’engagent à coopérer «en bonne intelligence, mutualiser et se répartir les tâches pour toucher le maximum de TPE dans toutes les régions du Royaume». Il faut dire que le Fédération patronale est à plus de 90% composée de TPE.
Le quotidien précise que le partenariat a également pour objectif «d’inciter une bonne partie des TPE à sortir de l’informel». Cela se fera par le biais de mesures concrètes dans les domaines de la formation en entrepreneuriat, l’accès au financement, l’accès aux appels d’offre publics et privés, les délais de paiement, les démarches administratives, l’adaptation de la fiscalité... Ainsi, les formation seront dispensées par la banque et/ou la CGEM. Il faut dire, comme le rappelle le journal, que «les TPE expriment un besoin d’accompagnement pour la compréhension des mesures gouvernementales, le conseil fiscal, la couverture sociale pour les auto-entrepreneurs et les financements, ou encore les accès privilégiés à des marchés particuliers dans le secteur privé. Dans ce sens, elles devraient profiter du conseil et de la médiation bancaire.