«Le Maroc dispose désormais d’une visibilité inédite sur le productible électrique photovoltaïque». C’est ce que nous apprend L’Economiste dans son édition du 6 janvier. Le projet est l’aboutissement d’une initiative de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen). Le projet, lancé en 2013, est porté par un consortium composé de 20 universités et par un bureau d’études indépendant.
Concrètement, l’Iresen a équipé chacun de ces établissements universitaires d’un réseau de centrales photovoltaïques de 2KW. Chaque centrale se compose de trois générateurs pour chacune des trois technologies de modules photovoltaïques (silicium mononcristallin, polycrustallin et amorphe). L’objectif est de développer une cartographie pour la prédiction photovoltaïque au niveau du royaume, pour les différentes technologies. Elle permettra de générer des données qui serviront aux développeurs et aux investisseurs d'outil d’aide à la décision quant aux performances de chacune des technologies.
Ce projet inédit n’est pas le premier coup d’essai de l’Ircam. L’Institut vient de rendre opérationnel le Green Energy Park, présenté comme la première plateforme de test, de recherche et de formation en énergies renouvelables jamais développée dans le continent. Le site, d’une superficie de 8 hectares, a été développé dans la ville verte Mohammed VI de Benguerir, en partenariat avec l’OCP, pour un investissement global de 200 millions de dirhams. L’objectif de la création de cette plateforme est de permettre des synergies et une mutualisation des infrastructures de plusieurs institutions marocaines de recherche, afin de créer une masse critique dans le dispositif de Recherche & Développement.